Ubuntu…

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Une philosophie africaine

L’idée de l’article d’aujourd’hui m’est venue à cause des circonstances particulières que nous vivons en ce moment.

réflexion de confinement?

Je me trouve confinée, pour une durée encore non déterminée…

Peut-être es-tu dans cette situation, toi aussi, et sans l’avoir plus voulu que moi.

Mais comme en plus, personnellement, je ne vis pas avec mon partenaire de vie,(bon ça c’est un choix, donc j’assume…), je me trouve tout de même relativement isolée.

Et, comme je dois assurer mes cours en distanciel, pour ne pas pénaliser mes élèves, j’ai passé les 2 derniers jours seule face à mon ordinateur.

Et lors d’une de mes pauses, j’ai relu, avant de méditer dessus, les principes de l’Ubuntu…

(oui, aujourd’hui je me refuse à écouter les news !)

Et c’est cela que je veux partager avec toi aujourd’hui.

Un humain parmi les autres

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Ubuntu est un mot africain, qui est la base de toute une philosophie…

Celle qui a sous-tendu l’action de Nelson Mandela, ou de Desmond Tutu par exemple.

S’il fallait traduire ce principe d’Ubuntu, on pourrait dire :

« Je suis ce que je suis parce que vous êtes ce que vous êtes »,

ou d'une manière plus littérale :

« Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ».

 

C’est donc l’idée qu’on est humain qu’à travers les autres, et que l’être humain solitaire, totalement isolé, est une contradiction fondamentale.

Et c’est vrai qu’aucun de nous ne vient au monde achevé.

Aucun de nous ne saurait marcher, parler, penser, se conduire s’il ne l’avait appris d’autres êtres humains, ses frères en humanité.

Ce qui fait de chacun de nous un être humain, ce sont les autres êtres humains qui nous entourent, nous aident…

avec qui nous pouvons agir en commun, coopérer…

Être Ubuntu, c’est se voir en autrui, se reconnaitre dans l’autre, se mettre à sa place, apprendre à l’écouter pour mieux le comprendre.

Si chacun respectait cela, le monde serait bien différent…

 

Une histoire inspirante…

Comme dans cette histoire que j’avais envie de te raconter, et qui illustre simplement cette idée.

Cette histoire, c’est celle d’un groupe d’enfants, à qui on fait faire une course.

Il est annoncé que le gagnant de la course pourra repartir avec un panier plein de bonbons.

Et, à la stupeur des badauds qui étaient venus voir la course, les enfants se prennent la main et courent ensemble.

Ils font en sorte qu’aucun d’entre eux ne passe la ligne d’arrivée avant les autres…

Au contraire, ils passent cette ligne dans un ensemble parfait, tous en même temps.

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Puis, ils vont vers la personne qui avait organisé cette course, et ils prennent le panier de bonbons.

La personne leur demande :

mais pourquoi avez-vous fait cela ?

Et les enfants répondent :

Comment l’un de nous peut-il être heureux,

si les autres sont tristes ?

Et ils vont s’installer dans le parc voisin.

Là ils s’assoient en cercle, et partagent les bonbons…

 

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Tu n’es pas fait pour vivre seul.

Nous ne sommes pas faits pour être seuls, physiquement…

Nous ne sommes pas non plus faits pour être seuls dans nos pensées, nos aspirations, nos actions…

 

Bon… voilà…

C’était ma petite minute d’humanité…

Partageons,

coopérons,

vivons les uns avec les autres,

et plus les uns contre les autres…

 

A très vite

Prends soin de toi.

Nathalie

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