5 étapes pour un changement dans ta vie

« L’ennui naquit un jour de l’uniformité. »
Vouloir apporter des changements dans sa vie
n’est pas quelque chose de négatif.
Au contraire, c’est à la fois positif et sain.
Qui pourrait vouloir vivre la même vie,
sans aucun changement ou imprévu,
pendant 60 ans ?
Quel ennui !

Pourquoi changer?

Le changement c’est normal!

Mais nous avons bien conscience qu’il y a changement et changement. Certains changements sont faciles et anodins :
- bouger les meubles du salon
- acheter une robe rose
- décider de manger plus de fruits
- ….
Cela ne bouleverse pas ta vie.
Et ce n’est pas pour ce genre de changement que nous sommes ici !

Parfois, nous ressentons le besoin de changements plus profonds et plus impactants…
de changements plus durables aussi.
Et c’est normal !
Le changement,
petit ou grand,
fait partie de la vie.
Notre vie est faite de cycles, de transitions, de mouvements…
de changements !
La vie n’est pas « un long fleuve tranquille ».
Combien de fois as-tu déjà introduit,
par le passé,
des changements dans ta vie ?
de nombreuses fois, c’est certain.

Mais le changement fait peur…

Mais cela n’empêche pas certains changements de faire peur.
Pour plusieurs raisons :
- peur de l’échec : que se passera-t-il, si finalement je ne parviens pas à réaliser les changements que je souhaite ?
- peur de réussir : (eh oui !) et si j’arrive à changer… est-ce que ce sera vraiment mieux ?
Finalement, je ne suis peut-être pas si mal comme ça. Je ne suis pas obligé de changer tout de suite…
- peur de l’inconnu : comment sera réellement ma vie si je change ?

Et bien d’autres peurs encore.
Ces peurs sont des freins à ton évolution.
Nous verrons comment tu peux les mettre de côté et les surmonter.
Lorsque la volonté de changement est assez forte,
nous pouvons passer au-delà de ces peurs.

La première question à se poser est donc celle-ci :
ma volonté de changement est-elle forte et réelle ?

Ce sera notre première étape d’un processus qui en comptera 5

Les 4 étapes pour préparer le changement

Il s’agit, dans cette première phase,
de faire un bilan de ta vie à l’instant T,
c’est-à-dire maintenant.
Tu vas recenser,
dans les différents domaines de ta vie,
ce qui va et ce qui ne va pas ;
ce qui te satisfait et ce qui ne te satisfait pas.
Nous verrons très bien bientôt comment faire cela en pratique.

1 - Dresse le bilan

Tu vas aussi recenser les choses positives en toi,
et celles qui le sont moins :
dans tes comportements,
tes habitudes,
tes traits de caractère,
tes pensées.

Tu devras être à l’écoute de ton monologue intérieur,
mais aussi de ce que tes proches peuvent dire de toi.

Dans cette phase il te faudra cultiver 3 attitudes :

- la positivité.
Tu dois envisager le changement comme une amélioration,
un progrès,
une évolution vers mieux.
Tu dois aussi croire que tu en es capable,
et penser que ce chemin sera un beau chemin.

- La bienveillance.
Sois indulgent envers toi-même en réalisant ce bilan.
Le but n’est pas de t’autoflageller,
de recenser tous les petits trucs chiants de ta vie,
tous tes défauts…
N’oublie pas les aspects positifs et réussis de ta vie.
Surtout, recense scrupuleusement tes qualités,
car tu vas ensuite t’appuyer sur ces qualités,
pour mettre en place ce changement.
Reconnais chaque fois où tu peux dire que tu as fait de ton mieux,
car c’est tout ce que tu peux exiger de toi-même
(et des autres aussi d’ailleurs !),
et ne laisse pas ta petite voix intérieure,
si prompte à la critique,
te diminuer.

- la sincérité.
Bienveillance ne veut pas dire complaisance !
Sois sincère, authentique et lucide envers toi-même.
Si toi tu ne l’es pas, qui le sera ?!

Quand tu as fait ce bilan,
il te reste une question à te poser,
avant de mettre en route le processus de changement
et de prendre le chemin qui te mènera vers un « meilleur toi » :

Est-ce que je veux vraiment ce changement, et est-ce que je suis prêt à sortir de ma zone de confort pour y parvenir ?

2 - Fixe tes objectifs

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TU as répondu OUI
à la question de savoir
si tu voulais vraiment changer,
et si, pour cela,
tu étais prêt à sortir de ta zone de confort ?

Alors on y va !

Il faut d’abord définir tes objectifs.
Il y a, en fait, plusieurs niveaux d’objectifs.

Tout en haut, tu trouves ton objectif suprême.
Ce que les Japonais appellent ton Ikigaï.
C’est la raison qui fait que tu vas te lever le matin,
ce pour quoi tu es fait,
ta raison d’être.p^m
Moi, par exemple, mon Ikigaï c’est écrire et partager
(eheh… tu sais maintenant pourquoi je suis là !)
Il n’est pas facile à trouver,
et, si tu ne peux pas le formuler là,
tout de suite, maintenant,
ce n’est pas grave.
Ce qui compte c’est que tu saches qu’il est là,
quelque part en toi,
et que tu le cherches.

Mais nous avons tous aussi ides objectifs plus pragmatiques, plus précis.
Ils n’ont pas moins de valeur.
Cela va de « être plus attentif avec mes proches »
à « courir le marathon »,
en passant par une multitude d’objectifs,
aussi variés que nous sommes différents.

Mais ce n’est pas toujours facile de savoir ce que nous voulons vraiment.
Il nous faudra donc prendre le temps de nous pencher sur cette question cruciale,
de laquelle dépend tout le reste :
comment se fixer les bons objectifs ?

3 - Recense tes ressources

changement 5.jpg

Lorsque tu auras fixé tes objectifs,
tu pourras commencer à recenser les moyens dont tu disposes
pour y parvenir,
et ceux que tu peux acquérir.
Dans cette phase,
nous nous attaquerons tout d’abord à nos croyances limitantes.
Tu sais, cette petite voix dans ta tête qui,
lorsque tu essaies de faire quelque chose que tu n’as encore jamais fait,
te dit :
« Ah ouais ! mais… non ! Ça tu ne sais pas faire ! Ce n’est pas pour toi ! »
Ou cette certitude que tu as que, toi,
tu ne fais pas partie de cette catégorie.
Regarde… tu m’aurais poser il y a quelques années,
la question de savoir si je voulais me lever tôt le matin,
je t’aurais répondu, sur un ton péremptoire :
« Moi ?... Non… moi, je ne suis pas du matin. »
Le 1er octobre, cela fera 3 ans que,
à de très rares exceptions près,
je me suis levée tous les matins avant 6.00…
et je suis super heureuse de le faire !
Et des croyances comme celle-là,
on en a tous bien trop.
Et elles sont des freins terribles à toutes tes possibilités de progrès.

Il faudra aussi envisager l’influence de ton entourage.
Pourquoi crois-tu que les enfants n’abandonnent pas,
ne se découragent pas
lorsqu’ils apprennent à marcher ?
Tout simplement parce que personne ne leur dit
« tu n’y arriveras jamais »…
Il y a un an, lorsque j’ai décidé de me lancer dans la formation
pour devenir coach et changer d’activité,
certaines personnes de mon entourage m’ont dit :
« C’est sympa… mais je crois que tu es trop vieille,
tu vas pas changer à ton âge ! »
Tu te doutes que je ne les ai pas écoutés.
Mais, quelques années auparavant,
je me serais dit que, peut-être, ils avaient raison.

A l’inverse, nous mettrons en avant nos qualités,
nos ressources intérieures,
pour les mettre en mouvement.
Et si certaines ressources te manquent,
il faudra réfléchir à la façon de les acquérir.

4 - Bâtis un plan d’action

Une fois que tu te seras donner les moyens de ton changement,
tu pourras bâtir un plan d’action.
Cela pourra être de nouvelles habitudes/routines
à mettre en place dans ta vie.

Ainsi, si ton objectif est de courir le marathon,
te donner les moyens consistera à
- acquérir l’équipement adéquat,
- si nécessaire à faire un petit tour chez ton médecin,
- à rencontrer des gens qui ont l’expérience de cette épreuve…
Puis dans ton plan d’action il y aura :
- te remettre éventuellement en forme en reprenant la course et le cardio petit à petit
- un planning d’entrainement progressif que tu construiras avec des personnes qui en ont l’expérience
- une adaptation de ton alimentation.
Et alors tu pourras rentrer dans la dernière phase,
la plus excitante,
la plus magnifique,
la plus enthousiasmante…

5ème étape : réalise ton plan d’action!

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Lorsqu’on le met en mots,
comme je suis en train de le faire,
on a l’impression qu’on va passer des semaines
à préparer un plan,
qu’on réalisera ensuite d’un claquement de doigts…
et cela peut sembler frustrant.
Dans la réalité, c’est tout l’inverse !
Tu n’as pas besoin de réfléchir des semaines avant de passer à l’action,
et par contre la phase de réalisation et d’action est beaucoup plus longue.
C’est juste que l’action se vit…
elle ne s’explique pas !
A ce stade plus besoin d’explication…
il faut juste agir, bouger, avancer !

Et les choses se feront progressivement.
Pas besoin de s’être fixé précisément les objectifs de tout le reste de ta vie avant d’agir.
Il faut, plutôt, agir au plus vite,
car l’action nourrira ta réflexion et ton désir de changement.
Et… cerise sur le gâteau,
le jour où tu auras réussi,
le jour où tu t’inscriras à ton premier marathon…
Célèbre ta réussite !

Voilà…
Les balises sont posées.
Il ne reste plus qu’à commencer.
On se retrouve la semaine prochaine,
pour voir, en détails,
comment faire au plus vite ce bilan de ta vie actuelle,
qui est le point de départ de tout.

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Vivre une rupture et survivre…

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