Nathalie Mougel Coaching

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Indécis chronique?

Comme tu l’as vu en ce moment nous parlons de choix…
Alors j’ai une question :
Es-tu un indécis chronique ?

En fait c’est quoi un indécis chronique ?
L’indécis chronique, c’est la personne qui va au restaurant avec ses amis, qui met 2 heures à choisir son plat, et qui, lorsque le serveur arrive, regrette et louche sur ton assiette.

C’est celui qui passe 40 minutes à regarder les affiches des films devant le cinéma.
C’est celle qui se change 4 fois le matin, avant de partir au travail en ayant rien avalé, parce qu’elle n’a pas su choisir le parfum du yaourt à temps.

Alors soyons clair, avoir de temps en temps un peu de mal à se décider,
cela nous arrive à tous, et c’est normal.
On a généralement d’autant plus de mal, qu’il s’agit d’un choix qui aura un gros impact sur notre vie.


D’ailleurs l’indécision n’est pas toujours mauvaise en soi.
Elle permet dans certaines occasions de prendre le temps de la réflexion, de se poser les bonnes questions.
Il est parfois salutaire de réfléchir un peu avant de se lancer.

Mais lorsqu’elle est permanente et qu’elle se répète quel que soit le choix que tu as à faire, même les plus insignifiants, elle devient invalidante et elle est source de stress.


Alors pourquoi certaines personnes hésitent-elles pour tout et n’arrivent-elles jamais à rien décider vraiment ?

On peut trouver plusieurs causes à cette indécision chronique, qui pour beaucoup d’entre elles relèvent de la peur :


- peur de l’échec, du mauvais choix
- peur des conséquences du choix
- peur de déplaire
- peur de s’engager
- peur de rater quelque chose
- peur du changement…


Mais il y a aussi certaine personnes qui sont si perfectionnistes, que pour elles c’est blanc ou noir, juste ou faux, et qu’elles préfèrent le rien décider plutôt que ne pas faire LE choix parfait.


D’autres encore ne parviennent pas à choisir par manque de confiance en elles, par manque d’estime pour elles-mêmes.
Ne pas choisir, c’est ne pas avoir à assumer ensuite.


Il y a enfin les personnes qui ne se connaissent pas assez pour exprimer leur goûts et leurs désirs.

Et c’est ainsi que choisir une brosse à dents ou un parfum de glace peut devenir un problème insoluble.


Le pire, c’est que bien souvent quelqu’un d’autre va finir par dire :
« prends cette brosse-là, j’ai la même , elle est très bien »
ou « ce sera fraise-chocolat pour lui ! ».
Ce qui est terrible, car à l’indécision va alors venir s’ajouter l’impression désagréable que ce sont les autres qui gèrent ta vie.

Alors si tu es un peu dans ce cas, voici quelques premiers conseils que tu peux mettre en pratique :

·        Apprends à te connaitre mieux et définis plus précisément tes goûts, tes besoins, tes attentes, tes capacités, tes objectifs.

 

·        Informe-toi, pour te faire une idée plus concrète de chaque option qui s’offre à toi.

 

·        Examine tes réactions corporelles.
Quand tu dois faire un choix d’une relative importance, commence par respire 2 ou 3 fois profondément et faire le vide dans ton esprit.

Puis essaie de te visualiser dans la situation qui va résulter de ton choix, et prête attention à tes signaux corporels.
Si ton cœur et ta respiration s’accélèrent, et que la sueur monte à ton front, tu n’es peut-être pas prêt pour ce choix.
Si au contraire tu te sens soulagé, tente le coup.

 

·        Ne cherche pas à précipiter les choix juste pour mettre fin à l’indécision.
Fixe-toi un délai pour décider et choisir ; un délai raisonnable, en fonction de l’importance du choix.
Prends par exemple 5 minutes pour choisir ta prochaine brosse à dents, mais quelques semaines pour savoir si tu vas changer de maison ou pas.

·        Assume tes décision.

Une fois que tu as fait ton choix, va de l’avant et ne regarde pas en arrière.
Commence par des situations simples, comme par exemple le plat au restaurant, et augmente la difficulté petit à petit.

 

·        Accorde-toi le droit de te tromper.
Il y a peu de choix irréversibles, on en reparlera la semaine prochaine. Donc ne te laisse pas aller aux regrets inutiles.
Et si finalement ton choix n’était pas le meilleur, il ne te reste qu’à en tirer une leçon.

Bon… je crois que nous commençons à avancer sur le problème du choix..
Nous poursuivrons ce chemin très vite.