Nathalie Mougel Coaching

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Changer de métier?

tu te demandes si ton métier te convient…

ou tu es sûr que ton métier ne te convient plus…

En fait, lorsque tu t’es lancé dans cette professions il y a (x) années,

elle semblait être le bon choix.

Et au fil du temps, ton intérêt pour ce que tu fais s’est émoussé,

et aujourd’hui tu te poses la question :

et si je changeais de métier ?

Partir ou rester?

Mais, très vite, le doute t’assaille.

D’abord tu as déjà beaucoup investi dans ce job.

Ensuite, tu as peut-être l’impression que tu es trop vieux pour changer.

En plus, cela engendre aussi des risques :

-           te retrouver sans rien pendant un certain temps

-           devoir reprendre une formation

Enfin, tu te dis, changer oui, mais pour faire quoi ? Peut-être le sais-tu déjà…

 

De toutes façons le fond du problème reste la question fondamentale :

est-ce que tu préfères le confort de ce job qui est là,

que tu sais faire, et qui te fait vivre depuis déjà quelques années…

ou est-ce que tu décides de te jeter un peu (beaucoup) dans l’inconnu

et de changer, car cette vie ne te satisfait plus…

Et là, tu penses aux personnes qui te sont proches

et qui probablement ont exercé le même métier pendant toute leur vie :

ton père, ton grand-père, ta tante… 

que sais-je…

Tu peux avoir plusieurs vies professionnelles

Alors, je ne vais pas répondre à cette question difficile en quelques lignes,

mais je vais te dire une chose :

nous vivons aujourd’hui dans une époque,

où de moins en moins de gens font le même métier tout au long de leur vie.

Il n’est pas rare aujourd’hui,

dans la génération  des adultes actifs, on va dire les 30/60 ans,

de changer plusieurs fois de profession.

 

Une fois n’est pas coutume, je vais un peu te raconter ma vie…

Je suis d’une génération qui a été élevée dans cette idée

qu’il fallait faire la même chose pendant 40  ans.

Mes vies professionnelles à moi

Il y a (x) années, dans ma jeunesse folle, j’ai fait des études de  droit…

de longues études de droit (bac+5)

à l’issue desquelles, après un concours,

je suis devenue greffier en chef dans les tribunaux.

Mais cela ne me plaisait pas, en fait.

Depuis toujours, je voulais être prof d’histoire.

Sauf que, lorsque j’étais en terminale, mon père avait dit

« prof, c’est pas un vrai métier ! ».

Finalement, à 25 ans, j’ai décidé de suivre ma vocation première.

Sauf que mes diplômes étaient en droit, et pas en histoire.

Je passe donc le concours des Ecoles Normales et je deviens institutrice.

C’était déjà plus proche… Mais ce n’était toujours pas cela.

Et là, la vie m’a offert une occasion que j’ai saisie.

La loi a changé, et a autorisé tout titulaire d’une licence (bac+3)

à passer le CAPES dans la matière de son choix.

BINGO !

 

Avec mon master de droit je pouvais enfin passer le concours

et devenir prof d’histoire…

Mais au bout d’un moment, je m’ennuyais un peu…

je n’aime pas faire trop longtemps la même chose.

C’est alors que le lycée où je travaille a ouvert des sections européennes.

D’abord en Allemand.

Et me voilà partie pour une remise à niveau intensive dans la langue de Goethe. Puis en Anglais.

Là, pas besoin de remise à niveau car j’ai toujours adoré cette langue

et je la pratiquais régulièrement.

et j’enseigne l’histoire en Anglais et ne Allemand

 

Le temps passe… et l’ennui me guette à nouveau.

Qu’à cela ne tienne !

Une réforme crée un spécialité de droit en terminale Littéraire.

Retour à mes premières « amours » en enseignant le droit en terminale.

 

2015, la vie me fait le coup de p*** que tu sais.

Lorsque je ressors enfin la tête de l’eau,

c’est décidé, je vais devenir coach et aider les autres…

 Et avec un peu de chance, cela n’est pas mon dernier épisode…

Fais le bon choix et choisis pour toi

Donc tu vois, on peut vivre plusieurs vies professionnelles,

si on le veut vraiment.

(et tu n’es pas obligé de faire comme moi, et de toutes les faire en même temps…

ce qui est un peu mon cas en ce moment !)

 

Il faut donc relativiser l’angoisse du changement.

Il arrive assez souvent que changer soit bénéfique.

Bien plus bénéfique que de rester quelque part où tu ne veux plus être.

Le mieux est de réfléchir sereinement

aux raisons qui font que tu as envie de changer,

et aux options qui se présentent à toi.

Ensuite, tu n’as plus qu’à garder l’esprit ouvert

pour saisir les opportunités qui surgissent,

ou à créer toi-même les conditions de ton changement.

 

N’oublies jamais que c’est ta vie,

et que tu n’as probablement que celle-la…

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